La Fiscalité en Floride
La fiscalité est l’une des principales raisons qui motive les investisseurs étrangers à investir en Floride.
En matière de fiscalité à Miami et en Floride, les étrangers qui décident d’acquérir une résidence secondaire sur le sol américain pensent à tort que leur bien immobilier sera assujetti à la fiscalité de leur pays de résidence (France, Belgique, Suisse, etc…) . En matière immobilière, c’est la loi de situation de l’immeuble qui prévaut. Le bien étant situé sur le territoire américain, c’est la fiscalité américaine qui s’appliquera.
Dans le cadre d’un investissement immobilier, il est nécessaire de payer la « Property Tax« . Cette taxe est de l’ordre de 1,8% de la valeur du bien. L’estimation est faite par un expert assermenté. Il s’agit en quelque sorte de la taxe globale et correspond approximativement à l’addition de la taxe foncière, la taxe d’habitation, la CSG et la CRDS.
1 an après la date d’achat du bien et après toutes déductions, une base d’imposition de 15% sur la plus-value est effectuée, une imposition plus stable et plus avantageuse que la fiscalité française.
S’il s’agit d’un investissement locatif les rentes sont imposables. Nous faisons alors appel à un de nos partenaires locaux pour la comptabilité.
Bon à savoir !
Il n’y a pas d’imposition sur le revenu en Floride, seul l’impôt fédéral s’applique. Les achats immobiliers se font le plus souvent par le biais d’une societe LLC. Ainsi, de nombreux frais peuvent être déduits (taxe foncière, travaux, charges de copropriété, déplacements et autres). Une partie du prix de l’acquisition peut être amortie de manière linéaire, limitant ainsi les revenus imposables.
Retenez avant toute chose que la fiscalité américaine sur les biens immobiliers est très très basse comparativement à la France, notamment du fait de l’amortissement des biens. Cependant, consultez-nous car une bonne connaissance et une bonne utilisation des règles juridiques et fiscales américaines ainsi que des conventions fiscales inter pays permettront d’alléger de façon très significative le poids de l’imposition.
Il est donc très important de s’interroger sur le mode d’acquisition (comptant ou par recours à un financement – les intérêts d’un prêt sont déductibles aux USA), le mode de détention (en direct ou via une structure dédiée) ainsi que le mode de disposition du bien immobilier (succession, donation, vente) afin que l’acquéreur atteigne les objectifs fixés.